(paroles et musique : RIVIERE)
Ça Jaillit, ça inonde,
Ça crie en spectres et ça gronde,
Les esprits s’infectent et les chagrins fécondent ;
Les lagons des marquises,
Bilibino sur la banquise,
Même les cerveaux fondent mais ça commercialise.
L’esclavage se déguise.
Les abattoirs rivalisent
Avec le trottoir où des jambes lasses s’épuisent.
Dans le ciel de janvier ses seins ont éclairés mes mains,
Le reste n’existe plus.
Il n’y a que ses yeux que je regrette à l’orée de ses reins,
Le reste n’existe plus.
Dites-moi pourquoi devrais-je me fier à ces frustrés qui courent après demain ?
Le temps n’existe plus.
Alors laissez-moi tout avachi dans le confort
De mes dépressions.
Laissez surtout ces mamamouchis confondre la mort
Avec une décoration.
Ça Jaillit, ça inonde,
Ça crie en spectres et ça gronde,
Les esprits s’infectent et les chagrins fécondent ;
Les dogmes sur les pare-chocs.
Des despotes aussi cons que des cloques.
L’homme bleu n’est qu’un bug à éliminer des stocks.
Dans le ciel de janvier ses seins ont éclairés mes mains,
Le reste n’existe plus.
Il n’y a que ses yeux que je regrette à l’orée de ses reins,
Le reste n’existe plus.
Alors laissez-moi tout avachi dans le confort
De mes dépressions.
Laissez surtout ces mamamouchis confondre la mort
Avec une décoration.
de l’album « Sous le pont où RIVIERE braille »
© RIVIERE 2020