(paroles et musique : RIVIERE)
De l’herbe à la nébuleuse,
Du corail à Magellan,
Des brumes froides aux nuits fiévreuses,
Des jets de laves au goût du sang,
Nos êtres sont plongés
Dans l’extase de l’immensité.
Les vapeurs de nos corps
S’unissent aux volutes des aurores.
Mais devant l’infini insensé
Et contre la finitude atroce
Se dressent des lois dictées
Au hasard d’absurdes négoces.
On laisse la magie œuvrer
Lentement parmi nos vérités,
Lourdes et parallèles.
Quand se lovent les peurs dans nos fuites irréelles,
Le temps effleure nos vies de sel.
de l’album « Sous le pont où RIVIERE braille »
© RIVIERE 2020