(Paroles et musique : RIVIERE)
Le sourire collé sur le sable noir,
Les embruns volaient dans les nuées du soir,
Vik s’élevait dans l’abîme lactée,
Enveloppée dans le calme d’une terre glacée.
Ils brisèrent le silence puis peuplèrent le ciel,
Y imposèrent l’arrogance et le fiel.
Plus l’Olympe de pitres pullulaient,
Plus les limbes de peuples abjects se bondaient.
A force de faire taire les cornus
Odieux, s’immisça le grand drame.
A force d’affabuler l’inconnu
Aux Dieux succéda le vacarme.
Ils voulurent éclairer, ils eurent l’illusion.
Ils finirent par exclure en désirant l’union,
Et par hordes, ils fuirent les défaites.
Même au bout d’une corde, c’est toujours seul que leurs gloires se fêtent.
A force de faire taire les cornus
Odieux, s’immisça le grand drame.
A force d’affabuler l’inconnu
Aux Dieux succéda le vacarme.
Tu sais, ô délices, le temps figer de tes lèvres,
Et, brûler les lys pour le vertige et la sève.
Mais pour eux l’amour n’avait plus aucun sens, était pour le mieux une faiblesse.
Leur monde n’était qu’une vaste crasse où résignation rimait avec sagesse.
« Clairvoyants » mais s’enfermaient dans la médiocrité
Et leurs fantasmes déformés. Laissez les laves s’élever !
Un à un ils devinrent sourds sous de fausses diversités
Et d’imbitables discours. Laisser les laves sceller !
Le sourire collé sur le sable noir,
Les embruns volent dans les nuées du soir,
Vik s’élève dans l’abîme lactée
Enveloppée dans le calme d’une terre glacée.
de l’album « Sous le pont où RIVIERE braille »
© RIVIERE 2020