HÉLAS, LE PUITS EST VERMEIL

(paroles et musique : RIVIERE)

Il n’faut pas que j’m’étonne de voir le rideau baissé.
Pas d’raison que j’canonne, j’suis pas là pour me confesser.
A genoux je tâtonne, dans le gazon je cherche la clé.
Aux barreaux j’me cramponne, par là y’a pas d’escaliers.

Voilà l’envers du décors !

J’contourne. Je rase les bords de la contre-allée.
J’contourne. Je rase les bords de la contre-allée.

J’casse l’horizon, j’plane en zigzag,
j’m’immisce dans les lames de fond.
J’masse le goudron, j’veux changer d’airbag,
Ma muse aspire le vagabond.

Deuxième étage, bassin, j’brasse sans brusquer l’édifice.
J’esquisse de sages dessins, elle veut pas que j’m’aigrisse.
Heureuse, flotte dans les dunes ma White Star Line sans remords.
Enfin j’décroche la Lune et j’glisse vers l’Alpha du Centaure.

L’univers se tord !

J’casse l’horizon, j’plane en zigzag,
j’m’immisce dans les lames de fond.
J’masse le goudron, j’veux changer d’airbag,
Ma muse aspire le vagabond.

Le soleil se pointe, elle veut pas que j’m’éclipse.
Jardin d’absinthe, j’me fous d’l’Apocalypse.
Le soleil se pointe, elle veut pas que j’m’éclipse.

Jardin d’absinthe, j’me fous d’l’Apocalypse…

de l’album « Sous le pont où RIVIERE braille »
© RIVIERE 2020